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17/12/2013

Et si on pensait menu de fête délicieux mais pas stéréotypé ?

Vous êtes peut-être en train de penser à votre menu de Noël ou de réveillon. Peut-être avec les grands classiques. Ou peut-être en avez-vous assez des mets obligés. Ou pas les moyens de vous les offrir avec un niveau satisfaisant de qualité. Qu'est-ce qui vous empêche d'imaginer des plats atypiques qui vous feront au moins autant plaisir ?

Cela m'a fait pensé à un billet de fin 2010 que je vous propose à nouveau ici (30 novembre 2010).

Lundi matin, mon emploi du temps m'a permis d'écouter l'émission Service Public sur France Inter, à laquelle participaient deux blogueuses que j'apprécie beaucoup, Esterelle et Clotilde, à propos des repas de fête. Je me souviens de ce que j'avais écrit l'année dernière à propos du réveillon. Je suis tout à fait d'accord avec Esterelle Payani, qui disait de réfléchir à ses vraies envies, qui ne sont pas forcément conformes aux stéréotypes : foie gras, saumon fumé, dinde, ... Elle parlait ainsi d'un Noël en famille autour d'une flamiche aux poireaux ! Car là était leur envie ce jour-là. Il est essentiel de se faire plaisir et cela peut se faire avec des ingrédients plus simples. Toutefois, on peut prendre le temps de les préparer dans des recettes un peu sophistiquées, qui changent du quotidien, en prenant un peu de temps pour cuisiner (surtout, sans se bloquer en cuisine à l'heure du dîner).

L'année dernière, fidèles aux traditions, nous avions notamment dégusté foie gras, langoustines,… mais aussi des plats préparés à base de légumes, d'ingrédients simples. Je m'étais demandé pourquoi on choisissait toujours les mêmes mets pour ces dîners de fête, sans que ce soit peut-être nos mets favoris. On se contente en fait de suivre la tradition, année après année, et de sélectionner des plats coûteux qu’on ne peut pas s'offrir régulièrement.

Bien sûr, j’avais apprécié ces plats mais j’avais réalisé que :
- je m'étais davantage régalée avec des plats que j’avais préparés, notamment un délicieux soufflé au chocolat (très simple à faire) et une soupe de mandarines,
- ces produits très coûteux ne figurent finalement pas forcément parmi le palmarès de mes plats préférés. Et peut-être est-ce le cas pour vous aussi.

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Pourquoi pas un risotto pour les fêtes ?

De plus, après une année de plaisirs gourmands, je persiste à penser qu'on peut se faire plaisir tous les jours et qu'il ne faut pas réserver cela aux jours de fête. Et manger du foie gras ou des huitres à un autre moment permet aussi de les payer moins cher.

Vous êtes-vous déjà demandé quels sont réellement vos plats favoris ? Ceux qui vous font particulièrement plaisir. Faites donc l’exercice et vous réaliserez sans doute qu’ils ne sont pas forcément très coûteux.

Alors, cette année, pourquoi ne pas inviter quelques-uns de vos « intrus » préférés à vos tables de fête, sous réserve qu’ils soient de saison ? Vous êtes prêts à tenter le coup ?

11/01/2013

Réveillons au Japon : tout est possible !

Nous sommes partis au Japon pour la fin d'année, nous y étions à la fois pour Noël et pour le 31 décembre et cela a donné lieu à deux réveillons fort différents.

Noël n'est pas une fête traditionnelle au Japon, elle existe un peu commercialement mais n'est ni importante ni fériée. Mais nous étions chez notre ami de Tokyo, français, et nous avons donc fait un repas de Noël festif purement occidental, avec dressage d'une fort jolie table.

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Nous avions apporté quelques ressources gourmandes de France dans nos bagages. Il y a par ailleurs de multiples possibilités sur place. On a donc dégusté un délicieux foie gras de canard que j'avais choisi à Paris, avec du pain de chez Kayser, une petite assiette de pâtes cèpes et foie gras, un peu de fromage (entamé la veille), des desserts Pierre Hermé (j'ai eu un faible pour le "2000 feuilles" au praliné-noisettes). Bref un festin comme on aurait pu le faire en France.

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Le Réveillon du 31 décembre a une portée très différente. C'est le début d'une période de festivité et de repos pour le passage à la nouvelle année.

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Nous étions cette fois à Kyoto sans projet particulier pour le réveillon et plutôt l'idée de manger "normalement". Mais une grande partie des restaurants avait fermé, les Japonais fêtant plutot cela chez eux, en famille. Nous étions presque résignés à manger du très basique acheté à la superette locale quand nous sommes rappelés d'un restaurant du quartier de Gion, tout près de notre lieu de résidence, où nous avions très bien mangé il y a quelques années. Le restaurant était ouvert, plein mais on nous a proposé de nous servir au sushi-bar où nous étions seuls. Le menu était assez coûteux (beaucoup moins que les repas de réveillon en France toutefois...) mais du coup, on a finalement eu l'impression de vraiment réveillonner. Car le repas s'est avéré tout à fait délicieux avec de nombreux produits de la mer mis en valeur avec finesse et raffinement, ainsi qu'une sorte de pot-au-feu de canard. De plus, le chef sushi ainsi que le patron-sommelier francophile étaient aux petits soins pour que tout se passe au mieux. On s'est régalés et on passé un très bon moment. Toutefois, cela n'avait rien à voir avec le réveillon des Japonais, très codifié, avec des aliments incontournables qui ont tous une signification symbolique.

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Et vous, il vous est déjà arrivé de réveillonner à l'étranger ? En suivant les moeurs locales ou pas ?

Petit complément sur la tradition du Nouvel An :

Comme je le disais, c’est le réveillon et le 1er janvier qui sont des moments importants pour les Japonais. Je connaissais quelques éléments sur le Nouvel An et j'ai eu 2-3 fois l'occasion de goûter le repas qui est proposé chaque année chez Toraya à Paris dans les tout premiers jours de Janvier et qui respecte scrupuleusement la tradition : soupe o-zoni et assiette o-sechi, cf un billet d’il y a un an : http://ariane.blogspirit.com/archive/2012/01/01/tradition...
 
J’ai lu là-bas un papier intéressant du Japan Times (chance, je l’ai retrouvé en ligne : http://www.japantimes.co.jp/text/fg20121228mi.html) sur la composition et les symboles du repas, très anciens, dont je vais reprendre quelques éléments. D’abord, avant minuit (et pas après, cela porterait malheur), on mange des soba et leur longueur est signe de longévité. Le repas de Nouvel An a été préparé à l’avance car on ne doit pas cuisiner ces jours-là. Du coup, puisque le contenu date d’une époque sans frigo, on avait des éléments salés, sucrés, saumurés, ... pour qu’ils se conservent. Il semble que beaucoup de personnes en aient un peu assez de ces goûts et aient envie de varier davantage. Elles gardent quelques éléments traditionnels pour le symbole et elles en ajoutent d’autres.
 
On consomme une soupe o-zoni comprenant des mochi (une sorte de "pâté" de riz gluant et élastique) : les mochi sont incontournables là-bas dans cette période, on en voit partout (cf photo d’une fabrique artisanale). Pour ma part, je ne raffole pas, c’est assez indigeste à manger. J’ai eu l’occasion d’en manger un grillé et cela passe déjà mieux. On raconte d'ailleurs que, chaque année, quelques vieillards meurent étouffés le Jour de l'An en mangeant le mochi... Dans l’assiette o-sechi, il y a par exemple le '”gobo kobumaki”, une algue kombu farcie de racine de bardane qui symbolise une vie longue et stable comme cette racine, un morceau de racine de lotus dont les trous aident à regarder l’année qui commence, divers légumes et des oeufs de saumon synonymes de fertilité, de la purée de patate douce et marron dont la couleur dorée symbolise le souhait de prospérité, des haricots noirs signes de bonne santé, ... C'est donc très codifié (plus de détails dans l’article pour ceux qui lisent l’anglais).

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Des Japonais se rendent dans un temple pour entendre les coups de cloche à minuit et surtout, ils sont hyper-nombreux (on l'a constaté à Kyoto, Kobe, Tokyo) à aller au temple (shinto) soit le 1er janvier au matin soit dans les jours suivants pour exprimer leurs voeux et faire des offrandes (photo : des draps sont tendus au Meiji Jingu à Tokyo pour recueillir les pièces tant elles sont nombreuses)

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21/12/2012

Mais non, les fêtes ne font pas forcément grossir !

On croit qu'on va forcément prendre du poids pendant les fêtes. Et parfois, on se lamente avant même qu'elles commencent au lieu de se réjouir des bons moments à passer.

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Un bon panettone, un grand plaisir de la fin d'année à l'italienne


Mais non, il n'y a pas de fatalité à se sentir serré(e) dans ses vêtements début janvier : les mots-clés sont envies, confort, régulation :

ENVIES : lors d'un repas festif composé d'une multitude de plats, vous avez sûrement des préférences : ce sont les plats que vous pouvez privilégier, et zapper ou consommer en quantité réduite les autres, pour limiter les excès.

CONFORT : même s'il y a souvent un ou plusieurs repas durant cette période où l'on mange trop, on peut essayer de limiter les désagréments (et les kilos en plus) en se fiant à ses sensations corporelles : si on sort de table à peu près confortable, sans se sentir trop lourd(e), c'est que l'on a su rester relativement modéré(e). Et on n'est pas obligé(e) de suivre le mouvement général de ceux qui se resservent et n'en peuvent plus ! En plus, on dormira d'autant mieux !

REGULATION : quand on mange trop, on accumule un stock d'énergie et on peut attendre de l'avoir consommé avant de remanger, c'est-à-dire qu'on attend d'avoir à nouveau faim. Ce sont donc des circonstances où l'on peut sauter un repas ou se contenter d'un petit bouillon : c'est normal !

Sinon, je ne vois rien de plus à ajouter à mon billet de l'année dernière, "l'art de réveillonner"

et comme je suis très paresseuse cette année, je vous renvoie volontiers à tous mes écrits sur le sujet et la période : http://ariane.blogspirit.com/tag/reveillon

Et vous, vous avez des conseils pour bien vivre les fêtes ?

 

10/12/2012

Les coquilles Saint Jacques, c'est de saison !

Les fêtes de fin d'année approchent et avec elles, bien souvent, une série de mets de choix, notamment maritimes. On a peut-être tendance à les mettre tous dans le même sac, huîtres, langoustines, coquilles St Jacques, homard... Or, il y en a dont c'est clairement la saison et d'autres pas du tout.

Ainsi, les huîtres sont tout à fait légitimes mais je vous conseillerais d'oublier le homard, qui est plutôt de sortie au printemps ou les langoustines qu'on devrait maintenant oublier (et de toute façon peu propices au transport loin de leurs rivages d'origine). Et c'est le parfait moment pour se régaler de coquilles St Jacques.

C'est un mets fin qui doit être traité avec délicatesse et notamment très peu cuit. Le restaurant Neva Cuisine, une de nos tables favorites, proposait ainsi il y a quelques semaines des Saint Jacques "juste snackées", un terme culinaire qui signifie une cuisson rapide à feu vif. Elles étaient servies avec des gnocchi de roquette et une émulsion de parmesan et ce fut un plat tout simplement fantastiquement bon, terriblement doux, onctueux, parfumé, avec des St Jacques à la texture merveilleuse, dont j'ai savouré chaque bouchée avec délectation.

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Je ne suis pas la seule... Tellement bon que quand on y retournés pour dîner quelques semaines plus tard pour un événement à fêter, j'ai repris cette entrée.

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Elles se sont aussi invitées de façon délicieuse à notre table : en carpaccio, toutes simples et fraîches sur un lit de roquette.

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Et delicatement poêlées, accompagnées d'un savoureux petit gratin d'artichauts.

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En respectant la saison des fruits de mer et crustacés, vous les goûterez à leur meilleur (et leur meilleur prix aussi !). Est-ce que vous pensez ainsi à la saison des produits de la mer ?

31/10/2012

Ne réservons pas les mets de fête aux jours de fête !

Au moment des fêtes, je vous ai déjà parlé de l'idée d'écouter ses vraies envies et de ne pas forcément se tourner par habitude, par réflexe, vers les mets jugés festifs : saumon fumé, huîtres, foie gras, langouste, ... On peut se faire de grands plaisirs gustatifs autrement. D'autant plus que souvent, le prix de ces produits grimpe à ces moments-là ou que ce n'est pas forcément leur meilleure saison. Et comme souvent on enchaîne les plats, on n'est parfois plus vraiment en mesure de les apprécier.

A l'inverse, pourquoi ne pas se régaler de certains de ces mets de temps en temps en dehors des périodes "obligées" ? Ainsi, un projet festif reporté m'a fait récemment acheter du bon foie gras et j'ai réalisé qu'il devait être consommé sans trop attendre. Ne boudons pas notre plaisir !

D'abord, on en a savouré quelques fines tranches accompagnées d'une salade de haricots verts, un grand classique. Puis, le lendemain, suite à une nouvelle découverte recommandée par la Chambre aux confitures, on l'a goûté en compagnie d'un peu de confiture figue-noix-cognac : accord réussi (avec très peu de confiture pour l'équilibre des goûts).

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Dans la foulée, le maître es pasta nous a concocté des pâtes au foie gras et cèpes (est-ce dans l'orthodoxie italienne, j'en doute, n'est-ce pas Floriana ?!). Des pâtes au foie gras, c'est un plat que je n'avais, je crois, mangé qu'une seule fois dans un menu de restaurant et de façon peu mémorable. Là, c'était des spaghettini avec des cèpes finement émincés et des copeaux de foie gras : l'accord des deux ingrédients s'est révélé parfait et j'ai trouvé cela absolument délicieux et très digeste. Bref, beaucoup de plaisir imprévu et peut-être qu'on se passera de foie gras en fin d'année !

Et vous, vous aimez les mets de fête en dehors des fêtes ?

02/01/2012

Le fil (orange) d'Ariane guide le réveillon...

A quoi ça sert que je vous parle maintenant de mon délicieux dîner de réveillon ? Vous n'avez plus besoin d'idées et vous n'allez pas prendre des notes pour l'année prochaine ! Mais je vous en parle quand même un peu car il vous montre que :

- se régaler n'est pas forcément une question de coût. Ainsi, hormis les coquilles St Jacques, il s'agissait plutôt de mets simples et de saison, par exemple des "bas morceaux" de viande, des carottes, du maquereau, de la courge, des oranges, ... ;

- en cuisinant, on peut se faire davantage plaisir qu'en achetant du tout fait : ainsi j'étais finalement plus heureuse de ce repas que j'avais préparé qu'en ayant acheté, par exemple, du foie gras et du saumon fumé (mais j'aime aussi ces mets de temps en temps !) ;

- se fixer une petite contrainte est un stimulant et une aide pour trouver des idées de repas et cela, c'est valable toute l'année. Ainsi, moins d'une semaine avant le réveillon, je n'avais pas la moindre idée du menu. J'ai alors feuilleté le livre "Nature" de Ducasse car je sais maintenant que ses recettes sont toujours délicieuses. Je suis tombée sur une recette de "maquereaux marinés à l'orange" qui m'a paru tout à fait de saison. Du coup, mon imagination est repartie aussitôt et la couleur orange (comme il y a quelques jours) m'a sortie du labyrinthe des recettes innombrables qui peuplent ma bibliothèque culinaire. Je me suis souvenue d'une recette fort appétissante de gâteau à l'orange découpée récemment dans un magazine, et aussi que les coquilles St Jacques se mariaient bien avec la mangue. Comme j'avais envie d'un repas plein de variété (mon leitmotiv !), j'ai aussi pensé à une soupe de courge, et j'ai même trouvé une recette de daube avec ses carottes (encore chez Ducasse) qui marine pendant 48 heures.

- on n'a aucun stress avec un peu d'organisation. L'avantage de quasiment tous ces plats, c'est que je pouvais les préparer un peu à l'avance, tranquillement, et qu'il s'agissait de recettes faciles, peu consommatrices de temps.

A propos de l'imagination (sans vouloir comparer l'élaboration des repas à la musique !), c'est drôle, j'ai justement entendu le chanteur-parolier Pierre Barouh (vous savez, celui de chabadabada, "Un homme et une femme") dire exactement la même chose à la radio samedi à propos de son inspiration : il a attribué à Georges Brassens le fait d'avoir compris que "la contrainte sollicite l'imagination" et il a expliqué que son imagination "naturelle" était pauvre à côté de ce qu'il trouve quand il s'impose des contraintes pour écrire(émission "La prochaine fois je vous le chanterai" où il a par ailleurs parlé de façon très sympathique du Japon et des Japonais, et du Brésil aussi, ses pays de coeur).

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Ce dîner qui était sous le signe de l'orange, à la fois le fruit traditionnel de Noël et la couleur, comprenait donc :

- un apéritif de la mer (bouchées au crabe et pamplemousse et endive aux oeufs de saumon) ;

- une onctueuse soupe de courge butternut aux châtaignes ;

- un étonnant carpaccio de coquilles St Jacques à la mangue ;

- de moelleux et parfumés maquereaux à l'orange ;

- une savoureuse daube de boeuf aux carottes (elle aussi légèrement parfumée à l'orange) ;

- de la salade et des fromages (quelques lichettes de Livarot et Mimolette vieille) ;

- un merveilleux moelleux à l'orange et sa chantilly à la fleur d'oranger qui a clôturé le repas en beauté.

Cela peut vous paraître beaucoup mais j'ai servi des petites parts de chaque plat et on a vraiment tout apprécié jusqu'au bout.

Et vous, quelle a été votre inspiration si vous avez préparé un dîner de réveillon ?

30/12/2011

L'art de réveillonner...

Je vous ai fait part il y a quelque temps de dix principes de base pour "bien manger". Je les ai relus à la lumière de cette circonstance festive. A lire si vous avez prévu de réveillonner autour d'un bon dîner :

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1. Manger quand on a faim : quand on connait à peu près l'heure où l'on va se mettre à table, on peu adapter son déjeuner (l'heure et le contenu) pour avoir faim au bon moment (et pas trop faim sinon on se rue sur l'apéro...) ;

2. S'arrêter de manger quand on n'a plus faim : c'est sûrement difficile dans ces circonstances mais on peut de temps en temps faire le point sur son appétit pour sortir de table pas trop mal...

3. Déguster les aliments avec les cinq sens : la conversation sera passionnante, elle n'empêche toutefois pas de regarder, humer, savourer les mets ;

4. Manger lentement en mastiquant les aliments : le dîner sera long pour attendre les douze coups de minuit, raison de plus pour ne pas se presser...

5. Se détendre avant de manger : qu'est-ce qui vous en empêcherait ? (à condition que vous ayez choisi des convives agréables ;-)) ;

6. Manger sans autre activité : sauf parler, échanger, bien sûr !

7. Ne pas s'interdire d'aliment : l'important, c'est de vous faire plaisir. Ce n'est pas le moment de compter les calories !

8. Développer sa curiosité pour de nouvelles saveurs : vous pouvez aussi en profiter pour goûter ce que vous ne connaissez pas, peut-être y a-t-il des mets étonnants ;

9. Ecouter ses envies : pour ne pas trop manger, il peut être intéressant de donner à la priorité à ce dont on a vraiment envie et laisser de côté ce qui nous indiffère ou qu'on remangera facilement ;

10. Présenter joliment les aliments : si c'est vous qui recevez, c'est la moindre des choses !

Très belle fin d'année gourmande !

Si vous voulez relire la liste originale, c'est ici.

18/12/2011

Bientôt les fêtes, le plaisir n'est pas l'ennemi de la ligne !

L'année dernière, j'avais animé un atelier Spécial Fêtes. Je n'ai pas réédité cela cette année mais je crois que les circonstances sont souvent assez similaires d'une année sur l'autre, n'est-ce pas ?!

J'en ai donc repris quelques éléments, assortis de réflexions complémentaires :

Avant un repas de fête :

- si on est responsable du menu, ne pas programmer un menu avec une quantité de plats astronomique qui laissera des restes pendant une bonne semaine ; penser bon plutôt que trop ; prévoir des petites portions des plats (ou la liberté de se servir) pour que chacun (e) puisse goûter tout ce dont il (elle) a envie ;

- si on est invité (e), manger plutôt léger mais normalement pour ne pas arriver affamé (e) et ne pas se jeter sur l'apéro et se couper ainsi la faim ;

- quand on connait bien la partie invitante (souvent, c'est la famille...), se renseigner si possible sur le repas pour repérer ses mets favoris et ainsi garder "de la place" pour les apprécier (surtout quand on aime les desserts !). Eh oui, on n'est pas absolument obligé (e) de manger de tout ! Ainsi plusieurs patientes avouent ne pas aimer le foie gras, les huitres ou la bûche. Ne nous forçons pas !

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Une jolie table, cela compte aussi bien sûr

Pendant le repas :

 - prendre (ou se faire servir) des petites quantités, notamment du plat principal, et ne se resservir que si c’est vraiment délicieux,

- zapper les mets habituels qu’on reverra très probablement, le fromage par exemple (sauf rareté), ou les chocolats qui pourront sûrement attendre quelques jours,

- ne pas se laisser complètement happer par l'ambiance conviviale, manger avec attention, savourer  les aliments pour les apprécier dès les premières bouchées et ne pas avoir à se resservir forcément ;

- savoir dire non agréablement (quand on propose un deuxième service), en complimentant sur le plat avec des mots choisis exprimant ce qu'on a ressenti,

- faire le point de temps en temps sur ses sensations et ne pas se sentir obligé (e) de manger autant que les autres si l'on n'en a pas envie,

- ne pas se focaliser sur des aliments coûteux si on ne les aime pas, on a le droit ! Préférer ce dont on a vraiment envie, et ce n'est pas ça qui empêchera de profiter du plaisir de la fête !

- manger selon ses vraies envies et non de pseudo-injonctions diététiques : ainsi, certaines personnes préfèrent manger une douzaine d'huitres plutôt qu'une petite tranche de foie gras sous prétexte que ce serait plus léger et non par goût... Privilégier le plaisir ! 

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L'année dernière, un délicieux carpaccio de St Jacques. Et cette année ? Mystère !

Après le repas :

- faire confiance à son corps qui sait réguler ses apports : après un repas très copieux, attendre si possible le retour de la faim. Ne pas se focaliser sur le respect d'un nombre de repas obligé (on peut peut-être zapper le petit déj post-réveillon, non ?!). Et, après des agapes à répétition, très naturellement, sans se forcer, on aura sûrement assez vite envie de légèreté, d'une soupe, ...

- ne pas se précipiter sur les boites de chocolat qui sont souvent largement exposées, elles pourront attendre quelques jours et on les appréciera d'autant plus.

Si on se fait ainsi plaisir en savourant et en écoutant son corps, pas de risque d'accumuler des kilos en plus. Toutefois, je recommande volontiers aux accros de la chose de ne pas se précipiter sur la balance le lendemain d'un repas de fête, c'est plus sage, non ?

01/01/2011

Un réveillon parfumé pour bien conclure 2010

Quand j'ai commencé à penser au menu du réveillon, j'avais en tête la structure, avec pas mal de petits éléments variés pour avoir des saveurs multiples : des amuse-bouche, une soupe, des St Jacques, du poisson, des légumes, de la salade et du fromage, un dessert à deux têtes, chocolat et fruit. Sans beaucoup plus de détails. Puis j'ai eu une discussion avec Michèle Gay et cela m'a donné l'idée d'un réveillon parfumé. Je ne suis pas allée comme elle jusqu'à utiliser des huiles essentielles parfumées mais avec des herbes et des épices, j'ai donné une intention particulière à ce repas tout en restant finalement dans des plats assez classiques. Et cela n'a pas pris trop de temps à préparer. Voilà ce que cela a donné :

- Quelques amuse-bouche (crevette au curry et pamplemousse, magret fumé et mangue pimentée, poulet et carotte vanillés, velouté de concombre aux oeufs de hareng fumés) : joli et varié,

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- Un velouté de potiron au gingembre et aux éclats de foie gras, piquant et fondant,

- Un carpaccio de St Jacques aux baies roses, délicatement parfumé sans tuer la saveur du produit,

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- Du saumon confit à l'aneth avec des petites pommes de terre, une première tentative tout à fait réussie, je dois le dire sans fausse modestie, de saumon genre gravlax,

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- Une petite poëlée de champignons aux pistaches,

- Un peu de salade mentholée et quelques lamelles de vieux fromages absolument merveilleux dont je m'étais emparée à la fromagerie Quatrehomme,

- Une mousse au chocolat à la fève tonka accompagnée de clémentines semi-confites.

En accompagnement, une délicieuse couronne de fêtes concoctée par Gontran Cherrier, avec quatre pains différents adaptés aux différents mets.

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On s'est bien régalés, tout était en petite quantité et on n'a quand même pas tout mangé (ce qui a fait d'agréables restes pour le lendemain). Du coup, on est sortis de table sans avoir l'impression d'exploser, ce qui est appréciable pour attendre les douze coups de minuit. 

Voilà une année 2010 qui se termine bien, j'espère que c'était le cas pour vous aussi. Je vous souhaite de bien commencer 2011, si possible sans vous mettre la pression avec des résolutions assez illusoires !

28/12/2010

C'est tous les jours la fête !

J'espère que vous vous êtes régalés le 24 au soir et/ou le 25 décembre. Moi, oui ! Et aussi les jours suivants, dans différents registres. Il y a eu par exemple un foie gras fondant et parfumé ; des coquilles St Jacques juste saisies ; des oeufs brouillés au saumon fumé tout onctueux ; un sublime kouglof de la maison Landemaine ; un pain de chou-fleur au curry qui fut un nouveau régal du livre "Le Bonheur de cuisiner" ; un bouillon de soba comme celui qui conclut les fêtes de Nouvel an au Japon ; une salade de chou rouge tout à fait de saison avec pomme et noisettes ; des poireaux vinaigrette (à l'orange) que j'adore. Il n'y a donc pas qu'au réveillon qu'on se fait plaisir !

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Tout cela en attendant le réveillon du 31 où c'est moi qui serai en cuisine, mais sans prévoir des plats trop compliqués.